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Nombreux sont ceux qui l'ont découvert avec son tube imparable de 2008, Chasing pavements, d'autres à travers les nombreuses synchros de films ou de séries. En l'espace de quelques mois, Adèle est devenue incontournable, remportant au passage deux Grammy Awards aux Etats Unis. Elle prouve avec ce disque qu'elle est là pour rester, et pour un moment. Le deuxième album est souvent considéré comme celui de la maturité, on doit avouer que c'est le cas ici. Les thèmes restent les mêmes mais sous une lumière différente. Les chansons que composent 21 sont bien plus adultes, certainement dû à la production du légendaire Rick Rubin (Johnny Cash, Red Hot Chilli Peppers, Jay-Z).

Abrazo. Étreinte. Tantôt enlacement de sa partenaire de danse, tantôt accolade fraternelle. Existe-t-il une meilleure image pour le duo composé de l'accordéoniste Vincent Peirani et du saxophoniste soprano Emile Parisien ? Les deux hommes ont donné plus de 1000 concerts ensemble au cours des dix dernières années, dont plus de 600 en duo. Abrazo s'inspire non pas de l'oeuvre d'un compositeur mais d'une forme d'art, d'une culture : le tango, son élégance, sa mélancolie et sa puissance rythmique et mélodique. Quelque chose sonne ici de façon complètement magique. Il semble que les ingrédients de cette potion hypnotique pourraient venir de n'importe où : jazz traditionnel ou moderne, avant-garde libre, classique, folklore, rock, électronique, musique nouvelle ou ancienne.

On retrouve sur ce cinquième album du musicien tunisien trois artistes particulièrement excitants : le jeune arménien Tigran Hamasayan, étoile montante du piano, le canadien vivant à Paris Chris Jennings à la contrebasse et le New-yorkais Mark Guiliana à la batterie.

A 62 ans, et en sortant son premier album chez Big Legal Mess (Fat Possum), Robert Finley s'impose comme l'une des nouvelles voix de la soul. Produit par Bruce Watson (Big Country) et Jimbo Mathus (Squirrel Nut Zippers), l'album essuie une grande diversité de sonorités : du classique groove façon Booker T & The MGs de I just want to tell you à la soul bluesy de Age don't mean a thing, en passant par le romantisme de Make it with you. Finley se révèle être un songwriter talentueux, écrivant lui-même 7 des 9 morceaux.

Gregory Porter est indéniablement l'une des plus grandes voix de la dernière décennie, une star internationale et le visage de la soul moderne. Il présente son quatrième album studio sur Blue Note Records. Enregistré entre Los Angeles, Paris et Londres, cet opus marque son retour à l'écriture avec une nouvelle énergie, de nouveaux grooves et un nouveau producteur Troy Miller (Rag'n'Bone Man, Calvin Harris, Laura Mvula).